• Transport en commun

    Train : Réservations et informations 
    - Les Chemins de fer italiens (Ferrovie dello Stato qui s'appelle désormaisTrenitalia) proposent des réductions intéressantes. Seul bémol : ces billets ne sont ni échangeables ni remboursables. Renseignez-vous sur les cartes InterRail, en particulier si vous allez ensuite en Grèce, en Turquie ou en Slovénie.

    Horaires 
    - Pas trop de retards sur les grandes lignes, mais davantage sur les petites. Si votre train a un retard de plus de 30 mn, vous pouvez demander une indemnisation, sous forme d'avoir. Il arrive qu'un train annoncé au départ sur un quai parte finalement d'un autre quai... Prévoyez large pour les correspondances. 
    - Les horaires sont disponibles chez certains marchands de journaux (et sur Internet, bien sûr). On peut aussi utiliser les digiplans dans les gares.

    Les types de trains 
    - Le diretto n'est pas si direct que ça ! Il relie les différentes gares d'une région et les villes des régions limitrophes. Il est cependant un peu plus rapide et s'arrête moins souvent que les Regionali, qui sont des trains à desserte régionale et qui s'arrêtent partout (des omnibus). 
    - Pour limiter les arrêts, on passe aux trains Interregionali qui relient des distances plus grandes et, le plus souvent, des destinations touristiques (leur circulation est souvent limitée à des fins de semaine et à certaines périodes de l'année). 
    Tous ces trains ont en tout cas un point commun : leur manque de confort. 
    - Pour rejoindre plus rapidement et plus confortablement les villes de moyenne importance aussi bien que les plus grandes villes de toute l'Italie, vous utiliserez l'Intercity. La réservation est optionnelle et coûte 3 €. 
    - Les Eurostar relient les grandes villes (Naples, Rome, Florence, Bologne, Venise, Milan ou Turin). Réservation obligatoire. Le mieux, question rapidité et confort, mais aussi le plus cher.


    Bus
    Pratiques, et généralement plus ponctuels et plus confortables que les trains, mais souvent plus chers que ces derniers. Les gares routières se situent souvent en centre-ville et presque toujours à côté des gares ferroviaires. Un seul bémol : les correspondances n'étant pas toujours très au point, il n'est pas rare de les rater.

    Les tickets de bus des réseaux urbains sont en vente dans les kiosques à journaux, les bureau de tabacs, certains distributeurs automatiques, ainsi que dans quelques magasins autorisés (signalés par un autocollant).  Une fois monté dans le bus, impossible de trouver un titre de transport. Les contrôles sont fréquents et intraitables...

    Taxis 
    Ils ont mauvaise réputation, et ce n'est pas totalement injustifié. Ne prendre que des taxis officiels, généralement de couleur blanche ou jaune. Des suppléments affichés dans tous les taxis peuvent être exigés pour des bagages, des services de nuit ou les jours de fête. En cas d'absence de compteur, n'oubliez pas de bien fixer le prix de la course avant de partir ; sinon, changez de taxi.


    Voiture

    C'est le moyen idéal pour découvrir les régions italiennes et ses coins cachés car, hormis les grands axes, on ne peut pas compter sur les liaisons très aléatoires des transports en commun. Mais la macchina constitue un handicap terrible dès qu'il s'agit de rejoindre les cœurs historiques exigus des vieilles cités.

    Routes 
    - Attention : il est maintenant obligatoire de rouler feux allumés (feux de croisement ou codes) sur les routes, hors des villes, de jour comme de nuit, sous peine d'amende.
    - Les autorités ont créé la Viacard pour régler les péages. À chaque péage, la valeur du trajet effectué est débitée sur la carte. On peut se la procurer en Italie, dans les bureaux ACI et TCI, les autogrills, les principales stations autoroutières et dans de nombreux bureaux de tabac.
    - Signalisation : le matraquage de panneaux publicitaires et le foisonnement de panonceaux (jaunes) indiquant les directions des hôtels, restos, monuments, sites, etc., font qu'il est souvent très difficile de s'y retrouver. L'autoroute est signalée en vert et les routes nationales en bleu. 
    Attention à la priorité à droite sur certains ronds-points. 
    - La limitation de vitesse est calculée en fonction de la cylindrée des véhicules. Dans les agglomérations, elle est de 50 km/h.
    Quelques principes de conduite 
    Le klaxon est souvent utilisé. Pour beaucoup de raisons : parce que vous vous êtes arrêté à un stop, parce que vous tardez à démarrer... On klaxonne pour dire bonjour à un ami, pour le plaisir. 
    Munissez-vous d'une bonne carte routière (ou d'un GPS), car la signalisation manque encore vraiment de clarté et de cohérence. 
    Attention aussi à la priorité à droite sur les ronds-points...

    Stationnement 
    Le plus compliqué, c'est de pouvoir s'arrêter. Les villes italiennes n'ont jamais été conçues pour la circulation automobile. 
    Dans les principales villes, le centre des villes est fermé aux voitures de tourisme par la ZTL (Zona Traffico Limitato). Si le stationnement est relativement aisé hors saison (sauf durant les week-ends), trouver une place peut devenir un exercice très pénible dans les endroits les plus fréquentés en saison.
    Les places de parking sont gratuites dans les zones blanches, réservées aux seuls riverains dans les zones jaunes et payantes dans les zones bleues. Le ticket peut être acheté sur des bornes automatiques avec de la menue monnaie. On peut également se procurer des vouchers à différents tarifs et horaires dans les tabaccherie... 
    Important : ne négligez jamais votre stationnement et respectez-en absolument les règles, car les policiers sont impitoyables et les amendes vraiment salées. 
    Pensez à vous munir d'un disque horaire (disco orario) (les voitures de location italiennes en possèdent généralement un).





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