• C'est bien beau de vouloir partir, encore faut-il savoir où l'on veut aller ! Les possibilités sont nombreuses, assez pour qu’on puisse se permettre de rêver sans limites. Il n'est pas nécessaire d'être aventurier ou millionnaire pour sortir des sentiers battus. Avec un minimum de préparation, les frontières se mettent à tomber les unes après les autres.

    Les critères de sélection

    1 - En avoir envie

    Il faut, bien sûr, avoir le goût d'y aller. Mais il est toujours plus prudent de se méfier de ses premiers élans d'enthousiasme qui peuvent être  trompeurs. Ce que l'on cherche ne se trouve peut-être pas là où l'on croit le trouver. Il vaut toujours mieux explorer un peu. Quand on se documente plus à fond, certaines destinations peuvent décevoir et d'autres s'avérer beaucoup plus agréables et plus excitantes que l'idée qu'on en avait.
     

    2 - La durée du voyage

    Le temps dont on dispose est probablement le critère le plus fondamental. Étant donné le prix élevé des billets d'avion, mieux vaut rentabiliser son investissement et passer plus de temps là où ça coûte le plus cher de se rendre. Il faut aussi considérer qu'un décalage horaire important peut affecter le voyageur pendant plusieurs jours. Si celui-ci veut profiter de son séjour, il a intérêt à prendre ce facteur en considération. Autrement dit, le voyageur qui ne dispose que de deux semaines serait sage de lésiner sur les distances et de se limiter quant au nombre de fuseaux horaires à franchir.
     

    3 - La période de l'année

    La période de l'année que le voyageur choisit pour se déplacer revêt aussi une importance considérable. Le climat et la durée du jour changent selon les saisons, et avant de fixer son choix, le voyageur doit s'informer soigneusement.

    Il existe cependant trois notions de base qui peuvent le guider:
    -    au sud de l'équateur, les saisons sont inversées par rapport à celles du nord. Et c'est le même principe des deux côtés: plus on s'éloigne de l'équateur, plus les hivers sont rigoureux. Donc, pour visiter le Chili ou l'Argentine, par exemple, mieux vaut le faire en janvier ou février, au moment de l'été austral. Dans les pays andins pourtant, comme il pleut fréquemment durant l'été, le printemps ou l'automne sont les saisons les plus agréables pour y voyager.
    -    tous les pays tropicaux, c'est-à-dire ceux situés entre le tropique du Cancer et le tropique du Capricorne, au nord et au sud de l'équateur, connaissent une période de mousson, ou saison des pluies, qui se termine souvent par des ouragans. Sous le tropique du Cancer, le plus fréquenté, cette période se situe entre mai et septembre. La chaleur et l'intensité de la mousson varient selon les régions et les altitudes, aussi serait-il sage de se renseigner avant de partir, surtout quand on ne supporte pas l'humidité étouffante.
    -    plus on se rapproche de l'équateur, moins il existe de différence entre le jour et la nuit, entre l'été et l'hiver, et plus le soleil se couche rapidement. Les longues journées d'été et les longues nuits d'hiver sont un phénomène nordique ou austral. En Amérique Centrale, le soir tombe dès dix-neuf heures en juillet comme en janvier, et on y passe en quelques minutes du jour à la nuit. En hiver, on peut donc s'y offrir un généreux surplus de lumière du jour.





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