• L’Australie accueille chaque année 5.000 étudiants français. Si 80 % d’entre eux viennent dans le cadre d’accords d’échanges, certains s’inscrivent de façon autonome, afin de suivre un cursus complet.

    Des programmes d'une grande variété

    Ces dernières années, pour les attirer de plus en plus, les universités australiennes ont développé des programmes d’études généralistes réservés uniquement aux étudiants étrangers. Des filières à éviter si vous voulez rencontrer des Australiens.

    "Il est essentiel de choisir son université en fonction de la discipline que l’on a envie d’étudier, insiste Odile Smadja, directrice d’Australie Mag, organisme privé à Paris spécialisé dans l’orientation et l’inscription dans les universités australiennes. Ainsi, la Macquarie University et l’université de Melbourne sont réputées pour leur business school, Queensland pour les sciences de l’ingénieur et la biologie marine, Bond pour la communication, New South Wales pour les énergies renouvelables ou Swinburne pour les métiers de l’aviation. On peut même étudier sur le surf à l’Edith Cowan University et à la Southern Cross University, qui offrent des diplômes spécifiques aux passionnés de glisse.

    Selectionnez la bonne université

    Les 38 universités publiques australiennes sont globalement de bon niveau. La plus réputée est l’Australian National University de Canberra, suivie des universités de Sydney et de Melbourne. Si certaines filières sont très sélectives, aucune n’a recours à un concours pour choisir ses étudiants.
    Tout se joue sur dossier, et parfois sur entretien. Si votre niveau d’anglais est un peu juste, pas de panique non plus. La plupart des universités proposent des mises à niveau dans leur "package" avant l’intégration du programme, même pour les étudiants qui parlent déjà bien.

    Pour toutes les bourses

    La plupart des étudiants français viennent dans le cadre d’accords d’échanges, grâce aux partenariats noués par leur école ou leur université. Dans ce cas, ils ne paient que leurs frais de scolarité en France. Si vous souhaitez vous inscrire de votre propre initiative, et suivre un cursus complet là-bas, préparez-vous à des études chères.
    "Mes 2 années en Australie m’ont coûté en tout 14.000 € de frais universitaires", récapitule Marie-Laurence, qui s’est inscrite à la Swinburne University de Melbourne, après un BTS (brevet de technicien supérieur) à Paris. Pour le logement, il existe des résidences étudiantes plus ou moins luxueuses, à partir de 350 € par mois.
    Beaucoup d’étudiants optent pour une
    colocation, parfois moins onéreuse. Pour financer votre séjour, il existe des bourses au mérite, qui financent 50 ou 100 % des études : celles du gouvernement australien (Endeavour, à partir du master), celles des universités australiennes, du Rotary Club…
    Votre région ou votre ville peut aussi vous donner un coup de pouce. Sur place, tous les étrangers munis d’un visa étudiant sont habilités à travailler jusqu’à 20h par semaine. Il est assez aisé de trouver des petits jobs, notamment sur les campus.

    Des campus haut de gamme

    "Il y a des installations sportives tous les 300 mètres", raconte Marie-Laurence. Fitness, waterpolo, squash, arts martiaux, tennis vous seront accessibles à volonté, pour 50 $ australiens à l’année (soit 35 € environ) en moyenne avec une carte d’étudiant.
    Les services, tous gratuits, sont parmi les plus performants du monde : salle de détente commune aux élèves et aux professeurs, soutien psychologique, service de relecture et correction pour les étudiants étrangers, immenses bibliothèques… On trouve même sur les campus des restaurants, des boutiques, des banques, des médecins ou des coiffeurs...
    Les campus sont largement ouverts sur le reste du monde : on y compte 20 % d’étrangers, en majorité originaires d’Asie (Chine, Hong Kong, Indonésie, Inde…). Un vrai melting-pot, qui se ressent au quotidien dans les cours.
    Aussi, chaque université possède un bureau d’accueil des étudiants étrangers. Il n’est pas rare que celui-ci vous propose d’aller vous chercher à votre arrivée à l’aéroport, vous aide à trouver un logement, à choisir vos cours…
    Les campus organisent aussi, en début d’année, une "semaine d’accueil" ("orientation week") pour guider les nouveaux arrivants, avec différentes rencontres et visites.

    Le système scolaire australien

    Les méthodes pédagogiques des universités australiennes vous surprendront. En classe, les élèves participent beaucoup plus qu’en France, et sont sollicités en permanence pour exprimer leur avis, formuler leurs remarques. Les professeurs sont proches des élèves, tandis que les travaux collectifs sont privilégiés.
    Quant au système d’examen, il est également différent : pas de partiels, mais un contrôle continu. Des travaux de réflexion ("papers") individuels ou de groupe sont à rendre très régulièrement. Quant aux notes, elles sont données sous la forme de pourcentages.


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